Fêtes du 5 mars
St-Adrien
Compagnon de Eubule, martyr à Césarée de Palestine (+ 308)
St-Drausin
Fils de Leudomare et de Rachilde, il naît à Soissons et ses parents le placent sous la conduite de Saint-Anseric, l’évêque de cette ville. Plus tard, Anseric étant décédé, son successeur Bettolen le choisit comme archidiacre, avant de se retirer et de le faire élire à sa place (en 658). Il passe une grande partie de son temps à consoler les affligés, à visiter les malades et à soulager les prisonniers. Il fait également bâtir un monastère de religieux sur les rives de l’Aisne, en un lieu appelé Rethondes, puis un autre aux environs de la ville de Soissons pour les religieuses placées sous la direction d’Ethérie. Mais le nombre de religieuses étant devenu trop important, il fait bâtir une nouvelle maison grâce à la générosité de Leutrude, l’épouse d’Ebroïn, le maire du Palais. La renommée de ce monastère est telle qu’il attire plusieurs princesses de sang noble (+ 674) Saint-Drausin est invoqué lorsqu’on est obligé de combattre des ennemis de la foi, comme le fit Saint-Thomas de Cantorbéry lorsqu’il eut à endurer le martyre pour la défense des libertés ecclésiastiques.
St-Eusèbe de Crémone
Disciple de St-Jérôme (+ vers 423)
St-Gérasime du Jourdain
Moine en Lycie émigré en Palestine. Il soutient d’abord les hérétiques, mais revient bientôt dans le droit chemin grâce aux conseils du saint abbé Euthyme. Très affecté par sa faute, il se soumet à une sévère pénitence et entretient des relations très étroites avec les saints Jean le Silenciaire, Sabas, Théocriste et Anastase. Son exemple ayant attiré de nombreux disciples, il leur bâtit un monastère (une laure) près du Jourdain. Là, ils sont astreints au plus rigoureux silence et ne se nourrissent que de pain, de dattes et d’eau (+ 475) Selon la légende, un lion blessé à une patte se serait présenté à Saint-Gérasime, qui aurait retiré l’épine qui s’y était plantée et soigné l’animal qui, une fois guéri, demeura près du saint dans une soumission totale et en le servant comme s’il fut s’agit d’un animal domestique. Une légende similaire est aussi attribuée à Saint-Jérôme, dont le nom, autrefois écrit « Gérome » aurait été confondu avec Gérasime.
Source de l'image : Blog La Lumière de Dieu
St-Lupercule
Martyr à Éauze (IIIe siècle)
Ste-Olive
Vierge, martyre à Brescia (IIe siècle)
St-Piran (Kieran)
Originaire du royaume d’Ossory, en Irlande, il serait considéré comme le premier saint de ce pays. Ayant appris l’existence du christianisme, il effectue un voyage à Rome afin d’enrichir ses connaissance dans cette religion. Il revient en Irlande vers 402 avec quelques autres compagnons et s’établit près de la rivière de Fuaran. Cette communauté constitue le premier noyau d’un monastère. Il convertit ensuite toute sa famille et donne le voile à sa mère, pour laquelle il fonde un couvent. Il se rend ensuite en Cornouaille pour s’établir comme ermite sur les rives de la Severn (+ vers 480)
Source de l'image : Orthodox Outlet for Dogmatic Enquiries
St-Théophile de Césarée
Évêque de Césarée de Palestine (+ vers 195)
Source de l'image : Dessins et aquarelles de Laure Th. Chanal. Publiée avec l’aimable autorisation de l’artiste.
St-Virgile
Fils d’un couple gallo-romain de l’Aquitaine. Après avoir reçu un enseignement religieux dans plusieurs monastères, il est nommé abbé de Saint-Symphorien d’Autun (Saône-et-Loire), abbaye reconnue pour la qualité des grands hommes qui la fréquentent. Quelque temps après, Licérius, l’archevêque d’Arles, décède, et c’est Virgile qui est choisi pour lui succéder. Sa renommée se propage jusqu’au Pape Saint-Grégoire, qui en fait son vicaire dans les états de Childebert (530- vers 618)
À la Saint-Adrien,
Froidure ne gèle que les nains
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