Fêtes du 10 juillet
Ste-Amalberge (Amélie) de Gand
Nièce de Pépin de Landen, Amalberge perd ses deux parents alors qu’elle est encore très jeune. Mariée plus tard au comte Witger, elle met au monde trois enfants, qui deviendront eux-mêmes des saints : Sainte-Gudule, Saint-Aldebert (ou Emebert) et Sainte-Reinelde. Dès que les enfants du couple sont en mesure de quitter le foyer familial, son époux se retire au monastère bénédictin de Lobbes et elle-même au monastère de Maubeuge. Lorsqu’elle décède, son corps est transporté au monastère de Lobbes et enseveli auprès de celui de son époux, dans l’église Sainte-Marie (+ 690) Sainte-Amalberge est la patronne de la ville de Ghent. Elle est invoquée pour soulager les douleurs aux bras et pour faire disparaître les ecchymoses.
Source de l'image : AnaStPaul
St-Etton (Zé) de Fiscau
Originaire d’Irlande, il émigre en France en compagnie de Saint-Fursy et se fixe près d’Avesnes, dans le Nord. Puis il s’engage ensuite comme missionnaire pour évangéliser les peuples des Flandres (+ vers 670)
St-Pacifique de Lisciano
(Bienheureux) Né Guillaume Divini, il exerce le métier de troubadour en Provence. Alors qu’il est déjà assez avancé en âge (la cinquantaine), un jour qu’il se trouve dans le petit village de San-Severino, il assiste à un sermon de Saint-François d’Assise et il est frappé par une vision et demande à Saint-François de l’accepter parmi ses disciples, ce qui lui est accordé. C’est à ce moment qu’il prend le nom de Pacifique. Il parcourt ensuite les provinces de France pour y répandre la bonne parole et se rend jusque dans le Hainaut, où il contribue à établir plusieurs communautés. Il décède au monastère de Lens (+ 1230)
St-Pasquier
Fils d’une riche famille de Nantes, il succède plus tard à Harco comme évêque de cette ville. Désireux de développer son diocèse, il demande à Saint-Lambert, l’abbé de Fontenelle, de lui envoyer quelques-uns de ses religieux. Saint-Lambert lui envoie donc douze frères, parmi lesquels figure Saint-Hermeland (voir sa notice au 25 mars). Il les installe dans l’île d’Aindre, située au milieu de la Loire, non loin de Nantses, et leur accorde de nombreux privilèges (fin du VIIe-début du VIIe siècle)v
Ste-Rufine
Vierge romaine, compagne de Seconde, martyre sous le règne de Valérien (+ 257)
Ste-Seconde
Compagne de Rufine, martyre sous le règne de Valérien (+ 257)
St-Silvain
Fils de Sainte-Félicité, martyr sous le règne d'Antonin de Pieux (+ vers 150) - Culte ancien
St-Ulrich
Fils d’une illustre famille de Ratisbonne, en Bavière, il est élevé à la cour de l’empereur Henri IIII, où son père occupe une charge importante et où lui-même devient le page de l’impératrice Agnès. Cependant, il est très attiré par la vie religieuse et il décide de rejoindre son oncle Nilon, l’évêque de Freisingen, qui l’élève au diaconat puis à la prévôté de la cathédrale. Après avoir effectué un pèlerinage en Terre Sainte puis à Rome, il dirige ses pas vers la France. En 1052, il entre au monastère de Cluny, qui est alors dirigé par Saint-Hugues. Peu de temps après, le saint abbé le choisit comme chapelain et conseiller. Quelques années plus tard, il est nommé prieur du monastère des religieuses de Marcigny-les-Nonnais, où il consacre l’essentiel de son temps à l’écriture, mais il est rappelé à Cluny en raison de problèmes de santé (il souffre de violents maux de têtes et d’une altération de ses facultés visuelles). Il est ensuite envoyé successivement à Mayence, pour y fonder le monastère de Mont-Roger, en Suisse, où il fonde un monastère près du Vieux-Brisach puis un autre à Zell, et enfin à Boleswiller, où il établit un monastère de religieuses. C’est là aussi qu’il opère quelques miracles et qu’il rédige deux ouvrages (ou trois, selon certains auteurs) qui décrivent en détail les usages de Cluny. Malheureusement, sa santé se détériore et il perd graduellement l’usage de la vue jusqu’à devenir totalement aveugle, ce qui le contraint à se consacrer entièrement à la prière et à la contemplation pour les deux dernières années de sa vie (1018-1093) (Certaines sources situent la date de fête de Saint-Ulrich au 14 juillet.)
Pluie du dix juillet,
Mouille sept fois,
Du moissonneur le bonnet
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