Les saints du calendrier et les dictons

St-Corentin

Fils d’une illustre famille de Bretagne Armorique. Après avoir consacré toute son enfance à étudier, il décide de se retirer comme ermite dans la région de Plomodiern, en Cornouaille (Finistère). Selon la légende, durant qu’il vivait en ermite, Corentin se nourrissait chaque jour du seul et même poisson qui venait spontanément s’offrir au saint, qui lui prélevait une tranche de chair sans que l’intégralité du poisson soit jamais entamée. Un jour, il offre l’hospitalité au roi Grallon, qui chasse avec sa cour dans les parages et afin de recevoir son hôte convenablement, il prélève une portion de son fabuleux poisson. Puis, ayant commandé à la tranche, celle-ci augmente de volume de telle sorte qu’elle suffit bientôt à nourrir tous les convives. Très impressionné, Grallon fait don à Corentin de tout le territoire qu’il occupe. Les miracles opérés par Corentin attirent bientôt l’attention des habitants de la région, qui le choisissent comme évêque (+ vers 490) Saint-Corentin guérit les engelures et la paralysie.
Source de l’image : Dessins et aquarelles de Laure Th. Chanal. Publiée avec l’aimable autorisation de l’artiste.

St-Finnian

Fils de Lachain et de Talech, un couple très pieux du comté de Leinster, en Irlande (ou de Myshall, dans le comté de Carlow, selon d’autres auteurs), il est éduqué par l’évêque Fortchern de Tullow. Vers l’âge de 30 ans, il fait la connaissance de Saint-Cadoc, qu’il accompagne au Pays de Galles. Il devient moine et passe plusieurs années comme missionnaire. En 530, il retourne en Irlande, et fonde plusieurs monastères, dont celui de Clonard, dans le comté de Meath, dont il devient l’abbé. Ce monastère connaîtra au cours des siècles suivants une grande renommée et constituera un des grands centres spirituels de la Chrétienté, accueillant de nombreux saints prestigieux. De nombreux miracles sont attribués à Saint-Finnian et il décède des suites d’une épidémie de peste (472-549) Saint-Finnian est invoqué pour être débarrassé de la vermine.

Ste-Jeanne-Françoise Frémyot

Fille du président du parlement de Bourgogne, elle devient orpheline de sa mère avant d’avoir atteint l’âge de 2 ans et c’est son père qui se charge seul de son éducation. Lorsqu’elle atteint l’âge de 20 ans, elle est mariée au baron de Rabutin-Chantal. Quatre enfants naissent de cette union (l’une de se petites-filles sera la Marquise de Sévigné), mais elle devient malheureusement veuve huit ans plus tard, son époux ayant été mortellement atteint lors d’une partie de chasse. Les années qui suivent sont très pénibles. En 1604, elle fait la rencontre de Saint-François de Sales, avec qui elle noue une solide amitié et dont elle devient la disciple. Huit ans plus tard, elle fonde l’Ordre de la Visitation de Notre-Dame, à Annecy, une organisation destinée aux veuves ainsi qu’aux femmes qui souhaitent se consacrer à la vie religieuse sans entrer dans les ordres pour le reste de leur vie. La congrégation devient très populaire et Jeanne gouverne bientôt plus d’une cinquantaine de couvents (1572-1641) Sainte-Jeanne-Françoise de Chantal est la patronne des personnes abandonnées, des veuves et des parents séparés de leurs enfants. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille et pour soulager la peine lors du décès d’un parent.