Les saints du calendrier et les dictons

St-Aigulphe (Ayoul)

Originaire de la ville de Blois, il devient moine bénédictin à l’abbaye de Fleury, près d’Orléans. Ayant gagné la confiance de son abbé, Saint-Mommol (ou Momble), ce dernier lui confie la mission d’aller chercher les reliques de Saint-Benoît au Mont-Cassin. Ayoul se rend donc sur les lieux, accompagné de plusieurs frères du Mans. Ils parviennent à ramener en France des ossements de Saint–Benoît et de sa sœur Sainte-Scholastique. Les reliques de Saint-Benoît sont conservées à Fleury (qui devient Saint-Benoît-sur-Loire) alors que celles de Sainte-Scholastique sont envoyées au Mans. Quelques années plus tard, il est choisi comme abbé pour le monastère Saint-Honorat de Lérins, mais il est victime d’un complot et meurt assassiné (630-675)

Ste-Euphémie

Martyre à Aquilée, vénérée à Venise (Ier siècle)

St-Grégoire Ier

(Dit "Le Grand") Fils d’un riche sénateur romain et de Sainte-Sylvie. Il est aussi le neveu de Saint-Emilienne et de Sainte-Tarsille et l’arrière-petit-fils du pape Saint-Felix Israël. Après avoir suivi de brillantes études, il devient préfet à Rome, mais il décide rapidement de renoncer à sa carrière pour entrer au monastère bénédictin. Avec le fruit de la vente de tous ses biens, il fonde six monastères en Sicile et un autre à Rome. Il s’embarque ensuite pour l’Angleterre comme missionnaire, et le 3 septembre 590 il est élu Pape, devenant ainsi le premier moine à accéder à cette charge. Durant son pontificat, il envoie de nombreux missionnaires en Angleterre (sous la responsabilité de Saint-Augustin de Canterbury), en France, en Espagne et en Afrique. Auteur de nombreux ouvrages, Saint-Grégoire est surtout célèbre pour avoir codifié les cantiques de messe et ainsi avoir donné naissance au fameux Chant Grégorien. Il est l’un des Docteurs de l'Église Latine. Il est décédé le 12 mars, mais fête a été fixée au 3 septembre, qui correspond à la date de son accession à la papauté (540-604) Saint-Grégoire le Grand est le patron des enfants de chœur, des musiciens, des chanteurs, des maçons, des tailleurs de pierre, des étudiants et des professeurs. Il est invoqué pour guérir la goutte.
Source de l'image : Histoire du rite romain, sur Monastère orthodoxe de la Très Sainte Mère de Dieu et de Saint Nectaire d'Egine

St-Mansuet (Mansuy) de Toul

(Surnommé 'l’Apôtre de la Lorraine') Originaire d’Écosse, il se rend à Rome pour étudier. Ordonné prêtre, il est ensuite nommé évêque de Toul. Il s’installe aux abords de la ville, dans une modeste cabane de fortune, et entame sa mission d’évangélisation des populations locales, qui sont toujours païennes. Le succès n’est pas au rendez-vous jusqu’au jour où le jeune fils du seigneur des lieux fait une chute accidentelle dans la Moselle, qui coule au pied des remparts. Les prières aux idoles sont sans effet et le noyé demeure introuvable. Saint-Mansuet ayant été appelé, il promet de ramener le disparu à condition que la famille se convertisse. Ayant obtenu cette promesse, il se rend sur les lieux de l’accident et se prosterne en prière. Bientôt, le corps de l’enfant inanimé réapparaît. Hissé sur la rive, il est ensuite ramené à la vie. La foule importante qui était présente à ces événements se convertit aussitôt. Mansuet poursuit son épiscopat en faisant bâtir plusieurs églises sur le territoire de son diocèse. Plusieurs miracles lui sont attribués (+ vers 375)

St-Maurille

Évêque de Cahors, renommé pour le fait de connaître la Bible par coeur (+ 580)

St-Remacle

Fils d’Albutius et de Matrime, un riche couple de la noblesse du Berry. Ses parents le confient à l’abbaye de Solignac, près de Limoges, et il est éduqué par Saint-Éloi qui, plus tard, lui confie la charge de son abbaye lorsque lui-même est appelé à la cour par ses obligations. Quelques années plus tard, le roi Sigebert invite Remacle à la cour et le prend pour confesseur et conseiller, avant de l’envoyer à Maestricht pour succéder à l’évêque Saint-Amand qui vient de quitter son diocèse. À l’aide des subsides qui lui sont alloués par le roi, Remacle fonde plusieurs monastères, dont celui de Stavelot (en Belgique) et de Malmedy (dans les Ardennes françaises). Sa renommée attire de nombreux disciples, parmi lesquels Saint-Tron et Saint-Lambert et Saint-Théodard. Vers la fin de sa vie, il se retire dans son abbaye de Stavelot, après avoir désigné Saint-Théodard pour lui succéder à la tête du diocèse (+ vers 663)

St-Rieul

Évêque de Reims (+ entre 689 et 692)

St-Sandale

Martyr à Cordoue