Les saints du calendrier et les dictons

Ste-Balsamie

Nourrice de St-Rémi à Reims (Ve siècle)

St-Edmond Rich

Fils de Reinald et Mabel Rich, un couple riche et pieux de la région d’Abingdon, dans le Berkshire (Angleterre). Après avoir effectué des études à Oxford puis Paris, il est ordonné prêtre puis enseigne la théologie à Oxford durant près de dix ans. En 1222, il devient chanoine de Salisbury et en 1227 il prêche la sixième croisade contre les Sarrasins, à la demande du pape Grégoire IX. En 1234 il est nommé archevêque de Cantorbéry. Conseiller du roi Henry III, il effectue plusieurs missions diplomatiques et réussit à éviter une guerre civile au Pays de Galles. Parmi ses proches figure le futur Saint-Richard de Chichester. Les dernières années de sa vie sont marquées par le conflit qui l’oppose à son propre parti en raison de ses positions sur la discipline monastique. Il décède au cours d’une étape qu’il effectue dans une abbaye cistercienne en France alors qu’il était en route vers Rome pour y obtenir le soutien du pape (1180-1242)

St-Émilion (Emilien)

Fils d’une famille pauvre de la région de Vannes (Morbihan), il est élevé dans la piété. Il devient ensuite moine à Saujon, près de la ville de Saintes (Charentes-Maritimes), avant de se retirer comme ermite dans une grotte située sur la rive de la Dordogne, au cœur de la forêt des Combes. Sa réputation attire bientôt de nombreux pèlerins, dont plusieurs deviennent ses disciples. Pour eux, il fonde bientôt une communauté qu’il place sous la Règle de Saint-Benoît (+ vers 767)

Ste-Gertrude la Grande

Les détails manquent sur les origines et sur l’enfance de Gertrude, excepté le fait qu’elle serait née à Eisleben, en Thuringe (Allemagne). Dès l’âge de 5 ans, elle est confiée aux soins de Sainte-Mechtilde de Hackeborn, la maîtrise des novices du couvent Cistercien de Helfta. Durant toutes ces années, elle étudie la littérature et la philosophie, discipline pour laquelle elle développe une grande passion, négligeant quelque peu les études religieuses. À 26 ans, cependant, elle reçoit une vision du Christ qui l’incite à rentrer dans le droit chemin et dès lors elle s’applique à l’étude des Saintes Écritures et des Pères de l’Église (Saint-Augustin, Saint-Grégoire, etc.). Tout au long de sa vie, elle est témoin de nombreux phénomènes mystiques, qui constituent les bases de ses écrits (1256-1302)
Source de l’image : Blog Images saintes

St-Gobrien

Moine en Bretagne, il est ensuite nommé évêque de Vannes. Alors qu’il a déjà atteint un âge très avancé, il abandonne cette charge pour se retirer dans une cellule comme ermite (+ 725)

Ste-Marguerite d'Écosse

Fille du roi d’Angleterre, elle est aussi la petite-nièce de Saint-Étienne de Hongrie. Elle voit le jour dans ce pays, où ses parents se sont réfugiés pour échapper aux envahisseurs danois. Dix ans plus tard, la famille réussit à rentrer en Angleterre, mais doit bientôt fuir à nouveau pour échapper aux troupes de Guillaume le Conquérant, qui débarque en Angleterre en 1066 avec ses troupes de Normands. Marguerite, son frère Edgar, sa sœur Christine ainsi que leur mère s’enfuient alors en Écosse et sont accueillies par le roi Malcom III Canmore, qui les prend sous sa protection. Puis le roi tombe sous le charge de Marguerite et la demande pour épouse. Elle aurait souhaité devenir religieuse, mais elle accepte tout de même et le mariage est célébré en 1068. Elle réussit à adoucir le tempérament rude de son mari et parvient même à le convertir. Huit enfants naissent de cette union (six fils et deux filles). Au cours de sa vie, Marguerite fonde plusieurs abbayes et profite de sa position privilégiée pour obliger le roi à entreprendre plusieurs réformes importantes du royaume. Elle se dévoue également beaucoup pour les pauvres et utilise une partie de sa fortune pour racheter des esclaves. Elle décède quatre jours après son époux, tué au cours d’une bataille (1045-1093) Sainte-Marguerite d’Écosse est la patronne des familles nombreuses et des reines. Elle est invoquée pour empêcher le décès d’un enfant.

St-Othmar

Abbé bénédictin de Saint-Gall en Suisse (+ 759)